Jean-Yves Camus, journaliste spécialiste de l’extrême droite et historien, directeur de l’Observatoire des radicalités de la Fondation Jean-Jaurès et membre d’honneur de l’INRER, a participé à la rédaction du rapport international sur l’extrémisme et le terrorisme d’extrême droite. Il en dresse un état des lieux pour ce qui concerne la France.
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Pour aller plus loin :
• Consulter le rapport « Extrémisme et terrorisme d’ultra droite : connexions transnationales, définition, incidents, structures et contre-mesures » :
The study was written by CEP and commissioned by the German Federal Foreign Office, Division “International Cooperation against Terrorism, Drug Trafficking, Organized Crime and Corruption”.
• Jean-Yves Camus, Nicolas Lebourg – Les Droites extrêmes en Europe, éditions du Seuil, novembre 2015 : La fin du XXe siècle a vu, à la droite de l’échiquier politique, l’émergence de partis extrêmes ou radicaux, en rupture avec les traditions nazie ou fasciste, et dont l’objectif est bien la conquête du pouvoir par la voie électorale et démocratique. Ces mouvements permettent de penser les mutations de l’extrême droite et son adaptation aux temps présents. Ce livre définit et décrit les différentes familles de cette partie du spectre idéologique, avec une attention particulière portée aux 28 pays membres de l’UE, sans négliger la Russie. Il revient ainsi sur l’histoire récente de ces partis ou mouvances, leur programme idéologique et, au-delà, leur vision du monde. Leurs résultats électoraux et la sociologie de leur électorat y sont exposés de façon à faire émerger le « minimum commun » qui les rassemble, même si leur hétérogénéité et le poids des spécificités nationales ne permettent pas de parler d’une « internationale de l’extrême droite ». Contrairement aux idées les plus paresseuses, Jean-Yves Camus et Nicolas Lebourg montrent qu’on fait fausse route en expliquant la montée des partis nationalistes, populistes et xénophobes, par la seule variable de la crise économique. Leur audience croissante est plutôt le symptôme d’un très profond questionnement des cadres traditionnels de l’identité européenne, de la représentation politique et des références libérales ou conservatrices des droites de gouvernement.
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