Par Alexandre Journo
Alexandre Journo revient sur la perception de la guerre dans le monde juif en diaspora pendant les premiers mois après les massacres du 7 Octobre, et tente de qualifier fidèlement les événements encore en cours à Gaza, sans hyperbole ni esquive.
Depuis le début de la guerre, et à vrai dire un peu après, quand la découverte des horreurs du 7 Octobre a peu à peu laissé sa place aux discussions sur la guerre qui s’en est suivie, les pro-israéliens que nous sommes fuyons la question de la qualification de la guerre. Ou bien nous rejetons la qualification hyperbolique de génocide — à raison, j’y reviens plus bas —, mais ce faisant sans dire ce que la guerre est ; nous justifions la guerre par le casus belli du 7 Octobre sans rien dire non plus de la nature de la guerre qui est menée, uniquement de son déclencheur ; nous ignorons qu’elle a lieu, encore occupés à panser les plaies du 7 Octobre ; ou bien nous la déplorons, en nous retranchant derrière des condamnations morales vagues — c’est une tragédie —, parfois en rejetant la responsabilité de cette tragédie sur le Hamas et sa stratégie de martyre, chaque fois sans réellement préciser ce que nous entendons par ce que recouvre cet adjectif démonstratif — c’est une tragédie. En face, les anti-israéliens n’ont à proposer qu’un discours du gril, où chaque action d’Israël révèle sa malignité antérieure et profonde, un discours où tous les crimes d’Israël sont hyperboliques. Ça n’est même pas un paradoxe : ces discours diabolisants font office de glacis protecteur vis-à-vis d’Israël, ils nous empêchent de nous alerter concrètement sur la guerre puisque l’on sait les alertes des antisionistes rabiques infondées.
Tout cela est peut-être vrai à la fois, la qualification de génocide est invoquée au mépris des faits précisément pour son caractère infamant, Israël a le droit de se défendre, le 7 Octobre a toutes les raisons d’occuper nos esprits en permanence, le Hamas est prêt à faire tous les martyrs et les condamnations morales ne sont pas inutiles. Mais une fois que l’on a dit ça, on n’a pas dit grand-chose.
Cette esquive manifeste un certain embarras devant la guerre telle qu’elle est conduite. Cette formule même de guerre telle qu’elle est conduite manifeste un embarras de ma part : il n’y a pas de réelle alternative belliqueuse, on ne peut défendre une guerre imaginaire qui aurait dû avoir lieu à place de celle-ci si on ne se positionne pas sur la guerre en cours — en y adhérant ou en la condamnant. Pourquoi ne dit-on rien du fond ? Les raisons n’ont rien d’évident, elles ne sont certainement pas un « soutien poli au génocide ». Soit l’on est embarrassé par la guerre mais l’on se tait pour ne pas défaillir à Israël. Soit, à l’inverse, on y adhère pleinement mais l’on sait cette position intenable en France et l’on se limite alors à des discours défensifs.
À titre personnel, j’estimais que la guerre était parfaitement justifiée en octobre-novembre, qu’il n’y avait pas lieu d’appeler à un cessez-le-feu, qu’elle était un exemple archétypal de guerre juste, de légitime défense dans la catégorisation de Michael Walzer, au moment précis où elle ne consistait qu’en des frappes aériennes, avant l’incursion terrestre. Revenir sur cette appréciation est l’objet de cette note.
Au lendemain du 7 Octobre, Israël choisit de riposter au Hamas par des frappes aériennes, communique de manière journalière sur le nombre de « strikes » et de « targets ». Tsahal choisit ainsi une stratégie d’attrition, pour user les capacités militaires du Hamas. On peut s’interroger là : la doctrine Dahiya a-t-elle été mise en œuvre ? Cette doctrine, établie par le ministre du cabinet de guerre Gadi Eizenkot, censée ne plus être en vigueur depuis 2012, consistait en un usage sciemment « disproportionné » de la force en représailles contre des zones civiles servant de base à des attaques, dans un but de dissuasion. Ces frappes ont été meurtrières. C’est à ce moment-là que la majorité des victimes civiles gazaouies sont tuées, que le bâti est détruit. Quel que soit le bilan humain du conflit aujourd’hui, 32 000 ou 40 000 morts à Gaza (rien qu’écrire ces chiffres comme une statistique froide donne la nausée), il semble net que les frappes israéliennes ont fait chaque jour trois fois plus de victimes du 8 octobre au 23 novembre qu’elles n’en ont fait quotidiennement du 1er décembre à aujourd’hui, la trêve ayant eu lieu la semaine du 23 au 30 novembre 2023. Ce n’est que le 27 octobre que l’armée de terre entre à Gaza. Ces trois semaines de guerre aérienne, pendant lesquelles le Hamas tire quotidiennement et sciemment des roquettes sur des cibles civiles israéliennes, heureusement interceptés par le Dôme de Fer, sont une charnière dans cette guerre. Pendant trois semaines, le gouvernement qui a failli à protéger l’enveloppe de Gaza — les régions frontalières de Gaza —, concentrant toutes ses troupes en Cisjordanie, a fait payer aux Palestiniens de Gaza ce flottement stratégique.
Tsahal a tué autant de civils pour deux raisons : une volonté de protéger ses soldats et de les exposer le plus tard possible au combat terrestre, et un relâchement délibéré du ratio civils-militants armés au moment de valider les frappes aériennes, ce qu’ont documenté deux articles de Yuval Abraham pour +972, le 30 novembre 2023 [1] et le 3 avril 2024 [2]. Il est probablement impossible de déterminer le ratio civils-combattants, de trancher entre les estimations faites par Tsahal (1:1.2) et celles communiquées par le Hamas (1:2.5). Cependant, si on le met en perspective avec d’autres conflits, même si le ratio civils-combattants est modéré, ce conflit est d’une intensité rare. La guerre est ainsi souvent comparée à la bataille de Mossoul, notamment pour souligner la précision des bombes israéliennes, qui font moins de victimes par bombardement. Or, le nombre de victimes civiles lors de la bataille de Mossoul en 2017 est nettement inférieur à celui de la guerre à Gaza, et le nombre de bombardements très largement inférieur. Ce ratio ne peut donc être invoqué pour justifier une quelconque modération.
Ce que résume ainsi Michel Goya le 12 novembre 2023 [3] :
«Au lieu de cela, le gouvernement israélien […] a choisi de commencer par un blocus et une campagne de frappes qui par son gigantisme a nécessairement piétiné au moins quatre des cinq principes du droit des conflits armés – humanité, nécessité, proportion, précaution – et finit donc aussi par flirter avec celui de la distinction (ou intention). On peut argumenter comme on veut, absolue nécessité, mensonges du Hamas, l’ennemi est un salaud qui se cache derrière la population ou dans les lieux sensibles, on laisse la population fuir les combats, etc. mais instaurer un blocus total et frapper avec une telle puissance une zone densément peuplée pour un bilan militaire finalement assez maigre […] est une catastrophe.»
On peut ajouter qu’en tout état de cause, Israël est bien la puissance occupante de Gaza, et ce bien qu’elle se soit retirée du territoire en 2005. De l’aveu même du gouvernement, l’État palestinien n’existe pas et n’est pas prêt d’advenir. Israël est donc responsable des civils sous son contrôle et a pour cette raison le devoir de les protéger, et de leur faire parvenir eau et vivres. Au lendemain du 7 Octobre, Gallant s’est démis de cette responsabilité.
La destruction de Gaza et les déplacements des réfugiés au sein de Gaza se sont accompagnés d’appels au nettoyage ethnique de Gaza, démentis très tardivement par Netanyahou (le 10 janvier sur Twitter [4]). Mais ce démenti restait le plus flou possible, repoussant sine die le «jour d’après» et la reconstruction de Gaza, si bien que Gallant et Gantz ont fait la semaine du 13 mai publiquement part de leur exaspération devant cette stratégie de l’autruche [5]. Et les ministres Smotrich et Ben Gvir, ainsi que des députés et ministres Likoud, continuent d’appeler activement à l’éradication de Gaza et à sa re-colonisation. Tant qu’ils ne sont pas sanctionnés, il est difficile de croire les démentis du bout des lèvres de Netanyahou. Or, sans plan pour l’après-guerre, les déplacements de population peuvent être pérennes et définitifs, et aboutir ainsi à un nettoyage ethnique de facto. Les Gazaouis ont des raisons de le redouter, les déplacements pour faits de guerre et les expulsions lors de la guerre de 1947-1949 se sont cristallisés avec l’impossibilité du retour.
Le pire de la guerre a donc eu lieu à ce moment-là, avant l’incursion terrestre, moment pendant lequel aucun risque n’a été pris sur le terrain pour les soldats, avec une absence délibérée de considération pour les civils. Absence délibérée de considération semble dans cette phrase un euphémisme pour atteinte délibérée des civils, donc intention génocidaire : ça n’est pas le cas. Paradoxalement, la suite de la guerre, après l’incursion terrestre, et le bilan humain qui s’amoindrit, démontre l’absence d’une telle intention. L’État-major a repoussé de plusieurs semaines l’incursion à Gaza afin d’y être prêt et, pendant cet intervalle dévastateur, a passé les civils gazaouis par pertes et profits. Une fois l’incursion terrestre lancée, les frappes aériennes ont perdu nettement en intensité. S’il y avait eu intention génocidaire, Israël les aurait poursuivies. Mais il n’y a pas besoin que la guerre soit un génocide pour la condamner ni pour la qualifier.
Il faut également dire que le Hamas use d’une stratégie du martyre. Il est notoire qu’ils ont empêché les populations civiles de fuir les zones ciblées par l’armée israélienne. Haniyeh, dans un message paradoxal le 26 octobre [6], appelait à arrêter les bombardements à Gaza et se galvanisait tout à la fois «[du] sang des femmes, des enfants et des personnes âgées […] [qui] éveille en nous l’esprit révolutionnaire, pour qu’il éveille en nous la détermination». C’est un piège tendu à Israël, dans lequel le Hamas fait aussi passer ses civils par pertes et profits. Mais mettre en avant ce piège et cette stratégie inhumaine du Hamas ne doit pas nous empêcher d’affronter nos responsabilités : Israël est tombé sciemment dans ce piège parce que l’armée a relâché la considération qu’elle portait aux civils gazaouis.
C’est donc à ce moment-là, pendant les bombardements, que nous n’avons rien dit. Nous étions bien sûr préoccupés et meurtris par le 7 Octobre, qui justifiait une riposte que nous ne savions qualifier, mus par un certain réflexe de vengeance, à tout le moins par une absence d’empathie pour l’autre. Notre empathie pour l’autre, que nous percevions alors comme adversaire, civil bien sûr, mais du camp adverse, était nécessairement grevée par la meurtrissure du 7 Octobre. Nous étions parfaitement conscients de cette asymétrie d’empathie, elle nous mettait mal à l’aise, elle allait à l’encontre de notre humanisme — en témoigne le foisonnement de discours sur l’empathie à cette période (et non réellement empathiques) — mais elle était bien ainsi, asymétrique. Nous étions préoccupés en premier lieu par le sort des otages toujours retenus. Nous étions aussi préoccupés par l’explosion de l’antisémitisme en Europe, par l’apologie du 7 Octobre et la négation des récits du massacre, par la poussée irrédentiste du camp pro-palestinien — au moment où les Palestiniens étaient précisément le plus affaiblis. Aussi par l’effervescence d’accusations infondées à l’encontre de Tsahal, en particulier celle concernant l’hôpital Al Ahli le 17 octobre, qui a jeté le discrédit sur tout le bilan humain des bombardements de Gaza, et qui nous a permis de détourner le regard.
L’incursion terrestre nous a paradoxalement davantage indignés. Parce que la guerre était plus concrète, parce que des soldats israéliens tombaient au combat dans une guerre politiquement et sans doute stratégiquement inefficace. Sur le terrain, Tsahal a montré une attitude désastreuse. De nombreux soldats ont commis des crimes de guerre, n’ont respecté aucune éthique de guerre, pillant de nombreuses habitations, profanant des lieux de culte ou humiliant des prisonniers de guerre, s’en sont vantés sur les réseaux sociaux, au mépris de toute discipline. Et Tsahal n’a su ou voulu faire régner cette discipline. Des soldats de Tsahal ont utilisé des civils palestiniens comme boucliers humains, au su de leur hiérarchie, d’après une enquête de Michael Hauser Tov parue dans Haaretz le 13 août. Des ministres hors du cabinet de guerre tenaient des discours éradicateurs, conquérants et vengeurs, et s’ils ne les transmettaient pas au cabinet de guerre ou à l’État-major (le chef d’État-major a ainsi rappelé en décembre 2023 les règles auxquelles les soldats doivent se conformer [7]), ces ministres incendiaires étaient de facto suivis sur le terrain. Ainsi, le média israélien Siha Mekomit a recueilli des témoignages accablants de crimes de guerre commis par des soldats israéliens : «Je m’emmerde, alors je tire» [8].
Le gouvernement a en outre retardé l’aide humanitaire : aucun passage jusque fin octobre [9], en nombre très limité en novembre-décembre, et ce depuis Rafah et non Kerem Shalom. Quand Israël a enfin fait parvenir de l’aide humanitaire, alors que la famine faisait rage dans le Nord de Gaza, des ministres ont appelé à obstruer cette aide, et ont été largement suivi par des militants d’extrême droite, à peine inquiétés par la police ni par l’armée. On ne sait combien de morts a produit cette famine. La situation humanitaire dramatique s’est doublée d’une tragédie le 29 février [10], quand, lors d’une distribution alimentaire dans le Nord de Gaza, un mouvement de foule puis des tirs de Tsahal ont fait une centaine de morts. Cela a continué le 1er avril lors du ciblage d’un véhicule de World Central Kitchen, conduisant l’ONG à arrêter son activité humanitaire à Gaza, aggravant encore la pénurie alimentaire. Depuis l’incursion à Rafah début mai, le passage de camions est de nouveau à l’arrêt, et les passages à Kerem Shalom sont résiduels.
En outre, Israël a établi un centre de détention à Sde Teiman pour écrouer les terroristes arrêtés le 7 octobre : dans ce centre, Israël détient des prisonniers palestiniens, arrêtés le 7 octobre ou ultérieurement à Gaza, dans des conditions inhumaines et en dehors de toute procédure judiciaire, et leur inflige des maltraitances inqualifiables, si bien que la Cour suprême israélienne (Bagatz) a ordonné sa fermeture le 15 juillet 2024 [11]. L’ONG israélienne Physicians for Human Rights, qui avait fin novembre 2023 établi les preuves de viols de masse le 7 octobre, a alerté début juillet 2024 des crimes de guerre commis dans ce centre de détention : décès en détention, torture, sévices sexuelles, maltraitance [12].
La guerre s’était fixé trois objectifs. Détruire les capacités militaires du Hamas, libérer les otages, et protéger les habitants de l’enveloppe de Gaza. Près de onze mois plus tard, elle n’a aucunement rempli deux de ces trois objectifs : seuls huit otages ont été libérés par Tsahal quand plus de cent ont pu l’être grâce à une trêve, et chaque semaine où se poursuit la guerre, Tsahal découvre les dépouilles d’otages assassinés par le Hamas. Les habitants de l’enveloppe de Gaza sont encore délogés de chez eux, des réfugiés intérieurs. Enfin, quant à détruire les capacités du Hamas, on pouvait estimer mi-mai que cet objectif semblait rempli : le Hamas ne parvenait plus à lancer de roquettes en nombre depuis décembre ou janvier. Or, le 24 mai, lorsque la CIJ a ordonné un cessez-le-feu à Rafah (ordre qui pouvait être lu de manière moins restrictive que cela), le Hamas a lancé de nouveau des centaines de roquettes vers Tel Aviv. En juillet, deux architectes du 7 Octobre ont été abattus, Mohammed Deif à Gaza et Ismail Haniyeh à Téhéran. Les conséquences sur le Hamas restent encore peu claires, le risque d’escalade du conflit avec l’Iran n’est pas écarté, et ces assassinats ciblés n’ont pas encore conduit à la reddition du Hamas. D’un point de vue stratégique, la guerre est inefficace en plus d’être meurtrière.
Peut-être le réquisitoire du procureur de la CPI le 20 mai 2024 [13] permet d’y voir plus clair. Il condamne avec des mots d’une rare justesse les crimes du Hamas le 7 octobre et la prise d’otages qui se poursuit depuis huit mois. Il manque toutefois d’évoquer les tirs de roquette vers des cibles civiles israéliennes, comme si les crimes du Hamas s’étaient arrêtés le 7 octobre. Je précise cela parce que la justesse que l’on relève à l’encontre du Hamas doit nous permettre d’apprécier celle à l’encontre de Benyamin Netanyahu et de Yoav Gallant. Le réquisitoire à leur encontre est précis. Il ne les charge pas de crimes paroxystiques — le génocide — sur la foi de seules déclarations, comme l’a fait la CIJ, mais sur les actes de guerre qu’ils ont commandités : le blocage de l’acheminement de vivres, de médicaments et d’eau, la stratégie de pression sur le Hamas par des frappes sur les civils, la punition collective des Gazaouis.
Le présent papier peut sembler too little too late. Il importe néanmoins de comprendre ce qui a suscité des réticences à regarder la guerre en face. Et de le faire malgré tout, malgré ces près de onze mois de guerre indigne et de fuite en avant annexionniste. Netanyahou a jusqu’à maintenant tout fait pour empêcher de trouver un accord de cessez-le-feu. Il est temps d’y mettre fin.
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Notes
- Yuval Abraham,«A mass assassination factory’: Inside Israel’s calculated bombing of Gaza», +972 Magazine, 30 novembre 2023.
- Yuval Abraham, «‘Lavender’: The AI machine directing Israel’s bombing spree in Gaza», +972 Magazine, 3 avril 2024.
- Michel Goya, «Gaza: combien de morts — 2», La voie de l’épée (blog), 12 novembre 2023.
- Benjamin Netanyahu, tweet du 10 janvier 2024 : «I want to make a few points absolutely clear: Israel has no intention of permanently occupying Gaza or displacing its civilian population. Israel is fighting Hamas terrorists, not the Palestinian population, and we are doing so in full compliance with international law. The IDF is doing its utmost to minimize civilian casualties, while Hamas is doing its utmost to maximize them by using Palestinian civilians as human shields. The IDF urges Palestinian civilians to leave war zones by disseminating leaflets, making phone calls, providing safe passage corridors, while Hamas prevents Palestinians from leaving at gunpoint and often, with gunfire.»
PM Netanyahu: «Our goal is to rid Gaza of Hamas terrorists and free our hostages. Once this is achieved Gaza can be demilitarized and deradicalized, thereby creating a possibility for a better future for Israel and Palestinians alike.» - Alexandre Journo et Joseph Nathan, «Gaza: Israël à la croisée des chemins», éditorial pour La Paix Maintenant, 20 mai 2024.
- MEMRI, «Hamas Leader Ismail Haniyeh: We Need The Blood Of Women, Children, And The Elderly Of Gaza – So It Awakens Our Revolutionary Spirit», 27 octobre 2023.
- ‘Do not shoot if Gazans come to surrender with white flag’: IDF Chief to his troops, The Economic Times, 18 décembre 2023. Vidéo de Herzi Halevi, chef d’État-major de Tsahal, à ses troupes, après que trois otages en fuite aient été abattus par erreur.
- Siha Mekomit, «Témoignages de soldats : nous avons tiré sans discernement, incendié des maisons, laissé des cadavres dans la rue» (en hébreu), 8 juillet 2024.
- Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), State of Palestine: Gaza Supplies and Dispatch Tracking (site mis à jour toutes les deux semaines).
- Amos Harel, «Accidental or Not, Mass Fatalities in Gaza Could Change the Course of the Israel-Hamas War», Haaretz (English), 1er mars 2024.
- Bar Peleg, Israel’s High Court Orders State to Explain Why Sde Teiman Detention Facility Doesn’t Operate According to Law, Haaretz, 15 juillet 2024.
- Physicians for Human Rights, Sde Teiman and Beyond – a Dive into Israel’s Detention of Palestinians in the Shadow of War [Webinar], 2 juillet 2024.
- Karim Khan, Déclaration du Procureur de la CPI, Karim A.A. Khan KC : dépôt de requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine, 20 mai 2024.
Photo : Manifestation à Tel Aviv le 23 juillet 2024. Pancartes «Négociez maintenant». Avec l’aimable autorisation de l’ONG Shalom Achshav (Peace Now).
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